Commentaire de l’évangile du jour : Publicain et Pharisien
Dieu se refuse à l’orgueilleux mais se donne à ceux qui se reconnaissent pécheurs. bien entendu, dans les mots du Seigneur, il ne s’agit pas de louer le péché ni de condamner la vertu, mais de bien comprendre que le pharisien s’écartera de la grâce tant qu’il pensera n’en avoir point besoin.
Or nul n’est saint sinon Dieu seul donc tous nous avons besoin de sa miséricorde. Voilà le chemin de vertu du publicain qu’il nous faut mettre en œuvre pour nous rapprocher de Dieu : « mon Dieu, montre toi favorable au pécheur que je suis. »
Sainte Parole : « Voilà un homme qui prie. Dieu ne regarde pas ses fautes puisque lui-même les reconnaît » (saint Augustin)
« Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l’autre » (Lc 18, 9-14)
Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie. (cf. Ps 94, 8a.7d)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
“Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »
– Acclamons la Parole de Dieu.