Quatrième dimanche de Pâques
Il est mercenaire celui qui occupe la place du pasteur mais ne cherche pas le profit des âmes qui lui sont confiées. Il est mercenaire celui qui au lieu de porter haut les brebis ne fait que convoiter les avantages terrestres que peuvent lui donner ses fonctions. Il est mercenaire celui qui se réjouit des honneurs de sa charge et se repait des profits temporels. Un tel homme croit trouver dès ici-bas le salaire qu’il désire et se prive ainsi pour l’éternité de l’héritage du troupeau. Tant que n’arrive aucun malheur, on ne peut discerner s’il est mercenaire ou pasteur. Mais l’arrivée du loup montre avec quelle disposition chacun gardait le troupeau.
Sainte Parole : « Tu veux persévérer dans ton erreur ? Tu veux te perdre ? N’ai-je pas d’autant plus raison de ne pas alors t’abandonner ? Je suis importun, c’est vrai. Tu veux rester dans ton erreur, tu veux te perdre ? Cela je ne l’accepte pas. Et celui dont la parole m’emplit de crainte ne le veut pas non plus. Je vais à ta recherche, que tu le veuille ou non ! Si les buissons des forêts me déchirent, je me ferai petit pour me glisser dans les sentiers les plus étroits ; je battrai les taillis, et autant que le Seigneur m’en donnera la force, je parcourrai toute la terre. Je rappellerai la brebis égarée, j’irai à la recherche de celle qui se perd ». Saint Augustin.
« Je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)
Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre,
et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête,
et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi,
il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »
– Acclamons la Parole de Dieu.