Commentaire de l’évangile du jour : guérison du fils du fonctionnaire royal
Comme toutes les vertus surnaturelles, la foi est d’abord un don. Mais elle en est un à titre spéciale parce qu’elle est la vertu de base, la vertu d’entrée dans la vie ; c’est par elle que Dieu s’offre à nous. Si par l’Espérance nous tendons vers cette vie éternelle comme quelque chose qui n’a pas encore été manifestée, si par la charité nous goûtons les prémices de cette vie qui ne passera pas, c’est d’une certaine manière par la porte étroite, basse et oscure que nous sommes tirés à l’intérieure de cette vie.
Sainte Parole : pour prier il faut croire. « Pour que la foi ne nous fasse pas défaut, il faut la demander dans la prière. C’est la foi qui donne source à la prière et la prière en se répandant contribue à l’affermissement de la foi » (Saint Augustin)
« Va, ton fils est vivant » (Jn 4, 43-54)
Ta parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
Cherchez le bien, non le mal, afin de vivre.
Ainsi le Seigneur sera avec vous.
Ta parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance. (cf. Am 5, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
après avoir passé deux jours chez les Samaritains,
Jésus partit de là pour la Galilée.
– Lui-même avait témoigné
qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ;
les Galiléens lui firent bon accueil,
car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait
à Jérusalem pendant la fête de la Pâque,
puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée,
où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal,
dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée,
il alla le trouver ;
il lui demandait de descendre à Capharnaüm
pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit :
« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges,
vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit :
« Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond :
« Va, ton fils est vivant. »
L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite
et il partit.
Pendant qu’il descendait,
ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre
et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux.
Ils lui dirent :
« C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi),
que la fièvre l’a quitté. »
Le père se rendit compte que c’était justement
l’heure où Jésus lui avait dit :
« Ton fils est vivant. »
Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit
lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
– Acclamons la Parole de Dieu.