Dimanche 2 janvier 2022
Solennité de l'Epiphanie
« Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie » (Mt2, 10)
Les mages suivent l’étoile. Ils ne savent pas où ils vont, quand ils arriveront et où ils arriveront.
Ils ont quitté leur lointain pays pour suivre cet appel.
Ils marchent à la lumière de l’étoile à la recherche de l’Enfant dans la crèche.
Cette marche des mages, c’est aussi la nôtre à la recherche du Christ.
On peut imaginer qu’ils marchent dans la confiance, dans la joie, dans l’espérance.
Cette espérance est également celle qu’Isaïe veut nous transmettre dans la première lecture : « Debout Jérusalem ! Resplendis : elle est venue ta lumière et la gloire de Dieu s’est levée sur toi. Regarde : l’obscurité recouvre la terre, les ténèbres couvrent les peuples ; mais sur toi se lève le SEIGNEUR et sa gloire brille sur toi. » Is 60, 1-2
Cette « obscurité qui recouvre la terre » vécue par le peuple juif est probablement du même ordre que celle que nous avons subie et observée ces derniers temps dans notre société, dans notre Eglise. Les causes en ont été nombreuses.
Mais « elle est venue ta lumière et la gloire de Dieu s’est levée sur toi».
Ce message d’espérance - à l’image de celui porté par le prophète Isaïe - est peut-être celui que nous devons porter pour cette année qui commence.
Espérance d’une société plus juste, plus fraternelle, d’un climat plus apaisé dans notre Eglise.
Espérance d’une société moins clivée, moins fracturée, plus solidaire.
Espérance que notre pays saura trouver sereinement sa juste voie en cette année électorale.
Ce n’est pas forcément une utopie.
Il faut prier pour cela. Le Christ est là pour nous y conduire.
« Murmure seulement son nom et Jésus comprendra » (Ste Thérèse de Lisieux)
Belle et sainte année 2022.
Benoit de Maisonneuve, diacre permanent