DIMANCHE 27 SEPTEMBRE
« Va travailler aujourd’hui à ma vigne !» (Mt21, 28)
De quoi s’agit-il dans cette invitation ?
Jésus s’adresse spécialement aux grands prêtres et aux anciens du peuple, les responsables d’Israël, des personnes qui ne l’écoutaient guère sinon pour s’opposer à lui. Il est venu offrir à tous la Parole de Dieu.
La question posée par Jésus est simple :
Un homme avait deux fils... Le père leur demande d’aller travailler à sa vigne ; l’un des fils dit non, puis il change d’avis et il y va ; l’autre dit oui, mais il n’y va pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ?
L’homme dont Jésus parle : c’est Dieu. Travailler à sa vigne… c’est vivre avec Dieu dans l’amour, la fidélité…
Jésus s’adresse d’abord aux Juifs de son temps. Certains, comme des publicains, des prostituées, ont dit « non » à Dieu, mais éveillés par la prédication de Jean Baptiste, ils sont revenus vers Dieu et vivent dans la fidélité.
D’autres ont dit « oui », comme les chefs religieux ; ils viennent fidèlement au temple ; ils parlent de la loi de Dieu… mais ils ne font pas sa volonté.
Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne !
Jésus s’adresse à nous aujourd’hui. Comment répondons-nous ? Travaillons-nous à la vigne du Seigneur ? St Paul nous y invitait à sa façon dans la 2e lecture :
«…ayez le même amour, les mêmes sentiments… recherchez l’unité… ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous- mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres… ».
Le mot aujourd’hui est important. Que de fois, nous disons « oui » au Seigneur, le « oui » d’un pardon à donner, d’un effort à faire… mais rien ne change dans notre vie.
Aujourd’hui, cet appel s’adresse spécialement à chacun de nous. Au début de la nouvelle année scolaire, notre chapelle reprend toutes ses activités ; chacun peut y trouver sa place et y apporter sa contribution, petite ou grande. C’est notre ‘OUI’ à travailler à la vigne du Seigneur.
Le Christ reste avec nous par le mystère eucharistique. Avec Lui, tout devient possible. Il a toujours dit « oui » à son Père ; il nous entraine dans son amour filial.
Une Servante du Saint Sacrement