Dimanche 6 novembre 2022
32ème dimanche du Temps ordinaire
Célibataire pour vous !
Je suis célibataire, ce n’est pas à la mode, ça ne fait pas rêver, et pourtant, je suis heureux. Aujourd’hui, un prêtre devrait presque s’excuser d’être heureux dans son célibat. Les reportages s’enchainent à la télévision et les articles font insidieusement le lien entre célibat et prédation sexuelle : Tout prêtre heureux doit forcément cacher une double vie, une relation secrète qui n’attendrait que la levée de cet interdit contre-nature pour paraitre au grand jour !
Mais voilà… mon problème, c’est que je suis heureux !
L’Evangile de ce dimanche nous dit que « les enfants de ce monde prennent femmes et maris ». Ailleurs, nous pouvons entendre Jésus affirmer que certains sont appelés au célibat pour le Royaume de Dieu (Mt19). Alors je me dis que si je suis heureux, mon devoir et ma joie est de me mettre au service des autres vocations et particulièrement des couples et des familles. Heureusement des couples sont follement heureux, eux aussi. Mais certains, de plus en plus nombreux il me semble, sont en souffrance et ont besoin de raviver leur amour. Si j’ai fait librement le sacrifice d’une vie de couple et de famille, c’est aussi pour que vous réussissiez la vôtre ! (Je parle au nom de tous les prêtres !). Pour cela, je vous invite à rejoindre à la chapelle le parcours Oxygène : 5 rencontres et un WE pour les couples qui souhaitent faire un point d’étape ou tout simplement prendre du temps pour eux.
Bien sûr, je n’oublie pas celles et ceux qui cherchent douloureusement quelqu’un avec qui partager l’aventure du mariage, ceux qui ont perdu leur conjoint et ceux qui pour différentes raisons n’ont pas pu tenir un engagement. C’est pour vous que le Christ est venu en priorité ! Mon célibat m’enjoint de me tenir à vos côtés avec celles et ceux qui le veulent pour vous aider à marcher dans l’espérance.
Célibataires ou mariés, entre ND de Grâce et la chapelle, il y a une centaine de groupes ! Vous trouverez je l’espère celui qui vous aidera à vivre en Eglise un petit bout du chemin… et pourquoi pas beaucoup plus!
Fraternellement,
Père Alexandre